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TKT (T’inquiète)

J’enchaîne les séances ciné en cette rentrée de septembre de bonne qualité. Place à TKT (le fameux « T’inquiète » pas forcément rassurant) de Solange Cicurel qui aborde le thème du harcèlement scolaire.

De quoi ça parle ? Alors qu’Emma, 16 ans, une jeune fille heureuse dans sa vie, est admise dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital, ses parents Meredith et Fred attendent anxieusement des nouvelles du médecin. Désemparés, ils prennent conscience que malgré tous les « T’inquiète » de leur fille, ils auraient dû s’inquiéter. Que lui est-il arrivé ? Entre amitiés toxiques, isolement, messages, moqueries et humiliation, la vie d’Emma a rapidement basculé dans une spirale infernale.

Mon avis sur le film : La mise en scène est originale (bien qu’un peu déconcertante au début) où nous suivons une sorte de fantôme de la victime qui observe et cherche à comprendre ce qui lui est arrivé. Le film va alors constituer les différents événements intervenus pour aboutir la tentative fatidique. Une fois habitué à la présence de l’âme d’Emma, le film est une réussite. Le casting est bon. On découvre les personnages au fur et à mesure. Plusieurs fois, les parents d’Emma sont un peu inquiets mais elle finit toujours par répondre « T’inquiètes ». Et c’est très difficile d’en savoir plus sans risquer de mettre encore plus de distance entre les parents et leur enfant.

Le film démontre aussi que le harcèlement scolaire peut commencer par quelque chose de pas forcément « très grave » pour ensuite prendre de plus en plus d’ampleur.

Scène marquante du film : J’ai beaucoup aimé une des scène vers la fin du film avec l’enquêtrice qui réuni les différents protagonistes de l’histoire. On voit bien que chacun a eu un rôle (plus ou moins grand) pour aboutir à ce sentiment de mal-être chez Emma.

Du côté de la BO : J’ai beaucoup aimé la musique du générique de fin. Si quelqu’un à la référence, je suis preneur !

Bref, un film à voir. Et je dois reconnaître que je suis bien content de ne pas avoir eu de téléphone et surtout que les réseaux sociaux n’existaient pas quand j’étais en primaire, collège et lycée !

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